Shinjuku est un quartier d’affaires où se dressent d’immenses gratte-ciel de bureaux. La gare de Shinjuku est la plus fréquentée du monde ; aux heures de pointe, il n’est pas étonnant que des employés poussent les voyageurs à l’intérieur des wagons pour permettre une fermeture sure et rapide des wagons... Heureusement, nous y échappons.
Le bâtiment le plus impressionnant est la mairie de Tokyo, immense complexe composé de deux tours jumelles et d’une place semi-circulaire.
L’architecture du bâtiment a été très critiquée au départ ; trop moderne, on ne retrouvait pas l’esprit japonais. Si on y regarde de près, les façades au décor en treillis peuvent évoquer des circuits électroniques... L'architecture du bâtiment aurait été inspirée par Notre-Dame de Paris...
Nous montons en haut de chaque tour. Un observatoire au 45e étage nous donne un beau panorama de la ville. L’atmosphère n’étant toujours pas bonne, nous ne pouvons toujours pas admirer le Mont Fuji... Voici cependant une photo de ce que cela donnerait par temps clair.
Harajuku est à deux stations de métro de Shinjuku ; c’est un quartier jeune, au centre de la mode. Beaucoup de collégiens et de lycéens s’y retrouvent, le week-end surtout. De nombreuses boutiques nous permettent de trouver tout ce qui est "branché" en matière de mode et de culture pour des prix plus ou moins abordables.
Non loin de là, dans le parc Yoyogi, se trouve le sanctuaire Meiji, lieu sacré shintoïste le plus important de Tokyo. Une large allée de graviers, bordée de cèdres passe sous un immense torii et conduit au sanctuaire. Très sobres, constitués de bois vieilli, les bâtiments sont très jolis et agréables à parcourir.
Nous repartons l’après-midi dans les quartiers d’Akihabara (électronique) et d’Asakusa pour effectuer les ultimes achats et flâner dans les rues animées de Tokyo.
Pour cette dernière soirée à Tokyo, nous décidons de retourner dans le restaurant français que l’on avait déjà fait pour l’anniversaire d’Elise (restaurant chic pour ici).
]]>Nous avons donc finalement décidé de rester au Kimi Ryokan 2 nuits (ils ne pouvaient pas nous fournir de 3ème nuit) et de passer la dernière, ici, directement à Narita.
Il était désormais temps de retourner à Tokyo pour ces derniers jours. Trajet en trois parties :
Avec une heure d'attente entre chaque train, nous sommes partis à 9h25 pour arriver à 18h15... Néanmoins, nous avons décidé de ne pas laisser passer cette soirée et sommes allé à Yokohama.
Yokohama est mitoyenne à Tokyo ; c'est la 2ème ville la plus importante du Japon. Nous ne sommes restés qu'une soirée donc nous avons décidé d'aller visiter la zone Minato Mirai 21. Il s'agit d'une zone de quai réhabilitée qui témoigne d'une architecture créative et d'une haute technilogie anti-sismique.
Là, nous avons pu monter dans la grande roue la plus haute du monde : 100m ! Sandrine a préféré rester sur le plancher des vaches... Ceux qui la connaissent bien n'en seront pas surpris... ;-)
On trouve également dans ce quartier la tour Land Mark Tower, la plus haute du Japon, qui fait 296m :
Malheureusement, nous n'avons pas pu monter à son dernier étage car il était déjà tard et l'observatoire était fermé ! :-( Dommage, nous avons aussi raté du coup l'ascenceur le plus rapide du monde (750m/min...)
]]>Nous sommes actuellement dans l'Holiday Inn de l'aéroport de Tokyo Narita, où nous avons Internet dans les chambres ! Nous écrirons un petit message ce soir pour vous raconter notre journée d'hier et celle d'aujourd'hui...
A plus tard !
]]>Pour cette journée un peu tranquille, nous nous levons un peu tard (nos journées commencent de plus en plus tard) et nous voilà sortis à 11h du Minshuku. Première étape obligatoire le Starbucks Coffee où nous prenons un bon petit déjeuner, puis par le bus nous arrivons au bout d’une demi-heure de trajet à Kannawa.
Nous visitons là les 6 premiers Jigoku :
Le Oniishibozu-Jigoku :
Appelé ainsi par la ressemblance des bulles grises qui se forment à la surface au crâne chauve des moines.
Le Umi-Jigoku
Appelé ainsi à cause de sa ressemblance avec la mer
Le Yama-Jigoku
Il possède la particularité de contenir un mini-zoo regroupant entra autre un hippopotame, un éléphant et des singes.
Le Kamado-Jigoku
Le Oniyama-Jigoku
La force des vapeurs produites peut soulever 1,5 wagon de train. Nous avons pu observer également dans ce lieu des crocodiles et des caïmans.
Le Shiraike-Jigoku
Nommé le bassin blanc à cause de la couleur crème blanche prise par l’eau alors qu’elle sort naturellement incolore.
A Kannawa il y a une autre curiosité à voir c’est le Hihokan : un musée dédié à l’univers du sexe, hybride de château-fort et de temple indien à l’extérieur, il regorge à l’intérieur de statues phalliques, d’estampes, de sculpture érotiques et de personnages de cire.
Et enfin nous prenons le bus pour voir les deux derniers Jigoku.
Le Chinoike-Jigoku
Le Tatsumaki-Jigoku
C’est un geyser qui éjecte de l’eau par intermittence (environ toutes les 25 minutes)
]]>A l’extérieur de l’enseigne nous essayons tout d’abord de comprendre le principe :
Enfin nous rentrons dans le bâtiment pour prendre nos places. Le lieu semble très courtisé et nous devons attendre 1h15 avant notre passage.
Notre tour vient et nous revêtissons des yukatas avant de pénétrer dans le lieu ou se trouve le sable. Là nous attendent des dames chargées de nous ensevelir. On nous indique où nous allonger et on nous recouvre de sable. La vapeur filtrant à travers le sol chauffe le sable dans lequel on nous enterre jusqu’au cou. Nous transpirons énormément. C’est vraiment une expérience à vivre. Au bout d’une dizaine de minutes nous sommes vraiment contents de nous extirper du sable pour aller profiter de l’Onsen (le bain chaud).
L’après-midi est déjà pas mal entamé mais nous décidons sur les conseils d’Emmanuel de faire un repérage pour nous trouver une plage. Vous n’allez pas nous croire mais nous n’avons pas réussi à trouver une plage digne de ce nom et pourtant ce n’est pas faute d’avoir longé à pieds les côtes...
Les stations balnéaires françaises n’ont rien à envier aux japonaises au contraire ; on est peut-être après tout pas dans la bonne ville pour ca.
Nous décidons donc de rentrer au Minshuku où nous logeons et de faire les 8 bouches de l’enfer de Kannawa le lendemain.
Pour se consoler nous utilisons l’onsen mis à disposition dans notre Minshuku dont voici une photo :
]]>Nous arrivons donc à Beppu à 13h27, où il ne fait finalement pas plus chaud qu’à Hiroshima… Ouf ! Nous avions un peur de cela en descendant encore un peu plus vers le sud du pays…
Beppu est une ville thermale assez touristique du sud du Japon. On y trouve pas moins de 160 bains publics. La ville laisse échapper des fumeroles de vapeur un peu partout, ce qui donne un peu l’impression d’être sur un geyser géant.
Pour une fois, la fiche du minshuku où nous logeons n’exagère pas : il faut bien 2 minutes pour le rejoindre à partir de la gare de Beppu ! Nous avons 2 chambres différentes : l’une de style Japonais et l’autre de style occidental. Sandrine et moi prendrons la Japonaise… Manu et Elise n’ont pas fait le mauvais choix car leur climatisation est très récente et fonctionne visiblement bien mieux ! Heureusement, notre hôtesse est venue nous régler la nôtre et nous allons pouvoir passer une bonne nuit…
Une fois installés dans nos chambres, nous décidons d’aller essayer l’un des très nombreux Onsen qui font la réputation de Beppu. Nous commençons donc par l’Ekimae Koto Onsen. Le principe est le suivant :
- Nous recevons à l’entrée une petite bassine avec une mini-serviette.
- Nous allons ensuite nous dévêtir entièrement pour nous laver très soigneusement devant des robinets et des pommes de douche (bien-sûr, les femmes et les hommes sont séparés…)
- Nous pouvons ensuite profiter du bain brûlant pour nous délasser… Nous avons facilement pu utiliser le bain « froid » qui était déjà assez chaud, mais impossible de rentrer complètement dans le bain dit « chaud »… Et croyez-moi il l’était ! Quand aux filles, elles ont eu droit à une leçon particulière par une petite grand-mère Japonaise sur « Comment bien utiliser un onsen ». Le professeur était pointilleux… ;-)
En passant dans une rue commerçante, nous avons essayé une petite boutique de massage de pied ! C’est assez étonnant car en fait il n’y a personne dans la boutique ! Juste une poignée de sièges avec une machine massante pour chaque siège ! Pour 200 yens par personne, nous arrivons à bien nous détendre les pieds !
Nous sommes ensuite montés en haut de la tour de Beppu (100m au total, mais la plate-forme d’observation n’est qu’à 60m). Bien que ce soit la plus petite des tours visitées, elle suffit amplement à a voir un magnifique panorama de la ville, des montagnes qui l’entourent et de la mer.
Comme c’est mon anniversaire, nous décidons d’aller manger dans un petit resto japonais bien sympathique, puis nous finissons par un bon gâteau au chocolat dans une petite boutique à part. Il faut savoir que les restaurant japonais ne proposent que très rarement des desserts et la plupart du temps aucun !
Nous voilà donc bien installés à Beppu pour profiter de l’eau et du soleil avec un peu de farniente… A très bientôt !
]]>Nous nous dirigeons vers la grande pagode de l’île, visible depuis le port. Cette belle pagode de cinq étages, à la couleur rouge éclatante, jouxte le pavillon Senjokaku. Ce bâtiment immense, tout en bois, possède au plafond beaucoup de peintures qui n’ont pas été terminées.
Mais l’île de Miyajima est surtout connue pour le sanctuaire Itsukushima et son célèbre torii flottant (portique shinto). Le sanctuaire a été bâti sur pilotis et domine ainsi une crique. A marée haute, le torii vermillon qui marque l’entrée du sanctuaire, semble flotter sur la mer. L’ensemble est très beau, les couleurs du sanctuaire et du torii sont éclatantes. Dommage qu’il y ait beaucoup de monde… Pour remarque, le torii, très souvent photographié, figure au nombre des trois plus beaux paysages japonais.
A l’entrée du sanctuaire, nous avons été surpris par un attroupement au bord de la mer. Il y avait une vingtaine de japonais qui jouaient dans l’eau autour d’une structure en bois. Cette structure contenait une plateforme qui pouvait monter et descendre comme le souhaitaient les organisateurs – un peu comme le pompon d’un manège. Les japonais dans l’eau devaient réussir à s’assoir sur la structure en bois ; des pyramides humaines se sont formées… C’était assez amusant à voir. Nous avons aperçu dans le restaurant où nous avons mangé le midi une affiche qui montrait une photo de ce jeu qui faisait apparemment partie d’un festival, le Tamatori Festival.
L’après-midi, nous nous sommes baladés dans l’île et nous avons visité le temple Daisho-in qui se dresse à l’écart de la foule de touristes. Ce temple abrite un ensemble des bâtiments variés dans lesquels se trouvent diverses statues bouddhiques.
Depuis, nous profitons de notre soirée à Hiroshima dans le quartier de la gare ; notre séjour dans cette ville tristement célèbre, fut court. Nous prenons le train demain pour Beppu, ville réputée pour ces sources chaudes.
]]>Une fois arrivés nous trouvons sans difficulté l’hôtel Flex qui semble d’un premier abord très classe. Les chambres sont certes petites mais le confort est là : les toilettes sont d’ailleurs très modernes avec le système de jets nettoyants.
Après un bref rafraîchissement nous nous mettons en marche vers le mémorial de la paix construit dans la zone dévastée par la bombe atomique larguée par les américains le 6 aout 1945. La première vision que nous avons est le bâtiment nommé dôme de la bombe A : cet édifice, l’ancien office de la promotion industrielle, un des rares à être resté debout après l’explosion, a été laissé comme tel. Il fait partie dorénavant du patrimoine de l’humanité. L’épicentre de la bombe se trouve à 100 mètres au sud-est de cet office.
Par ailleurs j’ai pu prendre une photo assez symbolique d’aujourd‘hui juste en face du dôme-A. Le japon réconcilié avec le monde.
Le parc alentour est parsemé de nombreuses sculptures toutes appelant à la paix et à la suppression de l’utilisation de l’arme atomique dans le monde.
Mémorial de la paix des enfants :
Mémorial pour les victimes de la bombe (avec la référence les aiguilles indiquant 8h15 l’heure du largage de la bombe) :
Puis nous voyons le musée du mémorial de la paix, avec le cénotaphe, au dessous se trouve un caveau où sont inscrits les noms des victimes de la bombe. Il se situe face au bassin de la paix ou brûle la flamme de la paix qui sera éteinte lorsque toutes les armes nucléaires auront été détruites.
Le Mémorial :
Le cénotaphe :
La flamme :
Dans le musée, l’histoire d’Hiroshima nous est racontée : la situation économique de la ville avant et pendant la guerre, ce qui a amené les alliés à choisir cette ville comme première cible, l’histoire de la bombe A, l’explosion, la destruction causée, les effets sur les habitants d’Hiroshima, et enfin le souhait de tout le japon, c'est-à-dire l’arrêt définitif de la menace nucléaire dans le monde.
Pour l’anecdote, le maire d’Hiroshima envoie une lettre de protestation à chaque essai nucléaire aux dirigeants du pays qui le réalise. J’ai pu ainsi voir les cinq lettres de protestation envoyées à la France suite aux essais de 1995.
Cette visite fut très émouvante et nous souhaitons bien sur que les leçons reçues de l’histoire seront retenues et ne conduiront plus à une telle tragédie.
]]>Et quelle fut ma surprise arrivée là-bas : des allées de magasins !!! Sandrine, et moi, nous avons eu deux superbes yukata. Nicolas après de longues négociations avec Sandrine a eu son rêve de petit garçon pour la modique somme de 9.500 Yens : la moto de Kaneda (Akira pour les amateurs !)
]]>On ne visite pas l’intérieur du palais, on contourne les différents bâtiments. Nous effectuons la promenade sous un soleil de plomb. La visite guidée est en anglais ; ce n’est pas facile de suivre les explications surtout lorsque l’on cherche à prendre en même temps des photos et à chercher de l’ombre.
Puis nous nous dirigeons (toujours en bus) vers le nord de Kyoto pour contempler le temple Kinkaku-ji, aussi nommé le pavillon d’or. Ce temple est tout simplement magnifique. Il brille au soleil sous nos yeux émerveillés.
Les deux étages du temple sont recouverts de feuilles d’or ; l’ensemble est surmonté d’un phénix en bronze.
Nous consacrons l’après-midi au shopping et à la montée dans la tour de Kyoto qui se situe en face de la gare. Cela nous permet d’avoir un panorama de la ville. La tour n’est pas aussi haute que celle de Tokyo, mais nous pouvons reconnaitre quelques quartiers de la ville. Nous distinguons également des kanjis (caractères japonais) sur les flancs de montagne qui entourent la ville et qui seront éclairés la nuit du 16 Aout pour la fête du Bon, fête des morts. Nous ne serons malheureusement plus à Kyoto alors.
Enfin, nous mangeons ce soir dans un bar à sushis. Nous sommes installés autour d’un immense bar. Devant nous défilent des petites assiettes sur un tapis roulant, contenant chacune deux sushis ou quatre makis, préparés par les cuisiniers se trouvant au centre. Chacun se sert comme il veut. Il n’est pas rare qu’une personne prenne pour repas 8 à 10 assiettes. Evidemment, on s’est bien amusé et régalé. Elise a gouté quelques sushis, mais a préféré s’acheter aussi du bon pain français, préparé dans un stand de la gare, avec du jambon !
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